Manuel Mallen, à la tête de la marque « Courbet » est un joaillier 2.0 conscient des effets néfastes de la joaillerie sur la nature. Il propose donc des bijoux en or recyclé et en diamants de synthèse. Il se déclare comme « Le premier joaillier écologique de la place Vendôme« .
La production d’or pour une simple alliance engendre au moins 20 tonnes de déchets, sachant qu’un français génère en moyenne 500 kg de déchets par an, une alliance représente les déchets annuels de 40 personnes.
Viennent ensuite compléter le lourd sac à dos écologique de cette alliance, qui, pour sa production utilise une quantité d’eau importante, du mercure ou encore du cyanure… qui ensuite iront directement polluer les eaux.
Il allait donc de soi que « Sans le bien, le beau n’est rien ».
Cette phrase nous invite à questionner nos modes de consommation et de production. Quel est l’impact de cet objet ? Comment a-t-il été produit ? Et dans quelles conditions de travail, puisque nous savons que la législation n’est pas la même partout ?
Aujourd’hui, nous savons que certaines marques sont plus engagées et responsables que d’autres. Est-ce que, par nos modes de consommation, celles-ci ne devraient plus être des exceptions mais plutôt la règle ?
Vous ne savez pas si telle ou telle marque est engagée ? Renseignez-vous en posant la question par exemple. Vous pouvez également consulter les engagements de la marque sur le site, et parfois beaucoup plus simplement grâce à des applications qui ont déjà réalisé ce travail de questionnement pour vous !
Des applications pour nous guider
« Clear-fashion » est une application pour la mode qui permet de scanner un produit et de découvrir toutes les informations liées à celle-ci. Les marques sont évaluées sur 4 grands critères : Environnement/ Humains/Santé et Animaux.
Yuka et Eco-Score mesurent également l’impact environnemental des produits alimentaires et cosmétiques, dans ce cas, on pourrait adapter cette citation comme suit « Sans le bien, le bon n’est rien » !
Pour en savoir plus sur Manuel Mallen, je vous invite à écouter sa conversation avec Oriane Savouré-Lucas sur son podcast, très intéressante.