Bill Mollisson avec son acolyte David Holmgren sont les papas de la permaculture.  Deux humanistes à la recherche d’un système pour mieux cultiver, vivre dans le respect de la nature et des écosystèmes. Le début du développement durable ? Ils se démarquent de l’idée d’agriculture permanente en intégrant une nouvelle notion de design en permaculture.
L’objectif ? Dessiner, concevoir des systèmes autonomes, résilients et régénératifs. Assez rapidement, ils réalisent que ces principes peuvent s’appliquer à tous les domaines : Habitat, outils, enseignement, santé, économie, gouvernance… De là, naissent de nombreux autres mouvements « Perma ». Citons la permaéconomie, le permanagement, la permaculture humaine ou encore la permacomptabilité.

L’engrais nourrit le sol. Il permet également aux autres éléments de pousser en profitant de ses bienfaits et nutriments. Le jardinier observe et identifie les interactions. Il va favoriser ces relations pour améliorer sa production. Cette image, transposée à celle de l’enfance, permet d’identifier la présence bienveillante de son/ses parents ou toute autre personne qui, au quotidien nourrit sa confiance et son autonomie pour lui permettre de grandir.  N’est-ce pas également le meilleur engrais pour l’enfant ? De même, le ou la manager qui accompagne son équipe en l’engageant, en étant à l’écoute, en réalisant des points réguliers mais surtout en lui faisant confiance n’est-il pas à son tour le meilleur engrais pour le ou la salariée ?

Cette phrase inspirante doit nous rappeler que tout ce que nous souhaitons voir grandir ou prospérer, doit être suivi, accompagné (voir piloté) au quotidien avec honnêteté et bienveillance.